Bienvenue

Bienvenue sur notre blog .. Vous trouverez sur ces quelques pages notre expérience quotidienne durant trois années sans voiture. Nous espérons que celle-ci vous aidera à sauter le pas ou en tout cas à réduire vos trajets automobiles et pourquoi pas votre empreinte écologique.


Bonne visite !

mardi 9 décembre 2008

Famille à vélo sur M6

Il y a 15 jours, nous avons accueilli les journalistes d'M6 pour l'émission :

100% Mag - ce mardi 09 décembre à 18h50
"on a abandonné la voiture"

Espérons que le reportage sera de qualité et de déformera pas les propos que nous avons pu tenir.

Pour les personnes qui n'ont pas la télé, ceux qui louperont l'émission, ceux qui n'ont pas que ça a faire le soir à 19h00,... M6 replay vous propose de voir ou de revoir sur Internet les programmes diffusés sur la chaîne M6 gratuitement pendant au moins 7 jours.




lundi 1 décembre 2008

Réponse à David

Sur un commentaire, David nous a posé la question suivante :

Bonjour, Je me déplace comme vous à vélo. Je souhaite y inciter ma compagne qui utilise actuellement notre voiture. Pour ce faire je vais lui offrir un vélo électrique, en effet nous habitons à Brest, une ville à fort dénivelé. J'oublie de dire que nous avons deux enfants de 5 et 2 ans. Actuellement je les laisse à l'école et chez la nounou à vélo grâce au siège bébé et au followme. Demain ma compagne se déplacera en vélo électrique : elle récupérera les enfants le soir. Quelle est la meilleure solution pour le transport des enfants pour elle ?

  1. Faut-il acheter une carriole pour le transport des enfants ? Dans ce cas, mon fils de 5 ans n'est-il pas trop grand pour s'y installer (je pense à une carriole basique, type Décathlon) ?
  2. Faut-il acheter un deuxième followme ? Dans ce cas, il est nécessaire que le vélo électrique accepte le système followme.
Notons que la carriole aurait l'avantage de servir pour les vacances... Mais ce choix limite l'utilisation du followme au vélo classique... Comment faites-vous au quotidien ? Merci David

Comme il ne nous a pas laissé son mail et que la réponse peut servir à d'autres, voici quelques éléments de réponse. En introduction tout d'abord nous tenons à dire que chaque famille, chaque situation est unique et notre fonctionnement quotidien, même s'il peut être intéressant de s'en inspirer, ne constitue en rien LA seule et unique solution.

Cependant, selon notre expérience et les retours de personnes ayant comme nous testé une ou plusieurs carrioles, "caser" deux enfants dans une carriole bas de gamme Décathlon ne me semble pas envisageable sauf sur de très courts trajets. Le volume n'est pas prévu pour ; la carriole est très basse et je pense que ton grand va vite avoir la tête qui touche le plafond. Je ne m'attarderai pas que la qualité de fabrication chinoise de cette carriole qui ne vaut en rien les croozer, chariot... Après, je comprends très bien le fait de ne pas vouloir mettre plus de 400€ dans une carriole qui accueillera le grand qu'une année au mieux. Mais si vous avez des projets de vacances, et comme le petit a encore quelques années à être confortablement installé et que la carriole pourra servir à une troisième, voir un quatrième... ça vaut s'en doute la peine de se poser la question de l'investissement.

Ensuite le followme est selon nous la solution idéale pour balader sur de courts et longs trajets un enfant dès 4 ans. Je ne comprends par contre pas pourquoi vous suohaitez acheter un second followme ; il te suffirait de laisser le dispositif à l'école et d'équiper le vélo électrique de l'attache. Comme cela, ton épouse n'aurait qu'à attacher le followme sur son vélo lorsqu'elle vient chercher le grand à l'école.

Enfin pourquoi ne pas tester de rouler avec le grand sur son vélo, à côté de vous, si le trajet et le temps le permets ?




Voilà pour notre expérience qui nous espérons te sera utile ; si tu as d'autres questions moins générales, tu peux utiliser notre mail familleavelo@gmail.com. D'autres avis très éclairés sont également disponible sur VELOTAF.


jeudi 27 novembre 2008

premières neiges sur le Floessplatz


Depuis quelques jours les sapins étaient blancs à l'horizon et les flocons tombaient au Floessplatz, mais la neige avait du mal à tenir au sol. Enfin lundi un fin manteau blanc recouvrait la clairière du centre de vacances, à la plus grande joie des deux loulous.





Les températures auscillent depuis entre -5°C et 5°C. Pas de quoi décourager zoltan, laurence et zya qui ont pris les vélos aujourd'hui pour se rendre à la bibliothèque d'Urmatt. Le village de 900 habitants est distant de 4km du centre de vacances et on trouve sur place boulangerie, magasin de la presse, traiteur, épicerie point coop, médecin (on ne sait jamais)... et donc, à côté du bureau de poste et de la mairie, la petite mais pas moins sympathique bibliothèque ; de quoi satisfaire "l'appétit" de notre petit lecteur dévoreur de bouquins. Pour nous y rendre nous avons trois possibilités :
  • le tout chemin, à travers la forêt, très agréable mais avec quelques dénivelés et en ce moment relativement boueux.
  • le tout route, avec une piste cyclable, parfois étroite, jusqu'à l'entrée du village.
  • un chemin plat et assez roulant qui conduit presque jusqu'au village mais qui est en contrebas d'une nationale plutôt bruyante.

C'est cette dernière solution qu'a préférée Laurence à l'aller pour permettre à zoltan de rouler tranquillement. Même s'il a un peu râlé contre l'état du chemin, il n'en a pas moins parcouru les 4km sous le soleil jusqu'à la bibliothèque. Le retour, après 16h00, s'est effectué par la route sans encombre : Zoltan roule bien droit depuis un moment et les camions de la scierie s'écartent largement pour doubler (ce qui n'est pas le cas de toutes les voitures).



Seul problème : nous n'avions pas prévu ses gants et le soleil, déjà caché n'était plus là pour le réchauffer. Un petit loupé pour notre petit cycliste qui, courageux, aura tout de même effectué 8 km dans l'après-midi, sans paraître particulièrement fatigué à l'arrivée : ce petit test a de quoi nous rassurer car nous étions un peu sceptique sur sa capacité à faire l'aller-retour au village avec sa maman lorsque Grégory travaille. Zya, elle, était, comme toujours confortablement et chaudement installée dans sa carriole dans laquelle Zoltan peut encore monter. Mais Laurence aurait sans doute du mal à tirer les plus de 35 kilos !


vendredi 21 novembre 2008

nos courses à la ferme

Fraîchement arrivés en Alsace, nous devons nous reconstruire un réseau de producteurs et de commerces locaux pour notre approvisionnement alimentaire : le marché de Tonnerre avec Sylvain et son fromage vont nous manquer !

D'autant que, toujours en vélo et en train, il n'est bien entendu pas possible de parcourir des dizaines et des dizaines de kilomètres pour charrier 25 kilos de pommes de terre. Aussi, c'est avec une heureuse surprise que nous avons découvert la ferme Maurer à Dorlisheim.

Nous nous y sommes rendus ce jeudi en vélotrain. 1500 mètres de chemin agréable en sous-bois pour rejoindre la gare de Mollkirch et nous montons dans le train direction Molsheim.
  • La gare de Mollkirch, avec son quai trop bas, ne facilite pas la montée de la carriole dans le TER pourtant récent et aisément accessible (portes larges, plancher rabaissé, crochets à vélos,...) mais nous sommes maintenant habitués.
  • Mis à part ce détail embétant pour les vélos, fauteuils roulants, mères avec poussettes, cette gare est vraiment fantastique. Elle déssert le petit village de Mollkirch (800 hab) et Heiligenberg (500 hab). Bien des régions auraient sacrifié cette gare sur l'autel de la rentabilité, d'autant que la gare d'Urmatt est à 6km et la suivante (Gresswiller) à moins de 5 ! Le plus étonnant est la fréquentation de cette gare : il y a certes moins de trains qui s'y arrête, mais il y a toujours du monde. Il faut dire qu'en 1/2 heure le TER rejoint Strasbourg, capitale régionale.
  • L'autre bonne surprise de la région alsace, c'est la supression des périodes blanches et donc la possibilité d'avoir sur tous les trains 50% avec notre carte enfant + (et les cartes 12/25, sénior,...). Cela nous donne l'aller-retour à Strasbourg pour moins de 14€ pour toute la famille et moins de 8€ pour nous rendre à Mutzig (supermarché, médiathèque, cinéma, piscine,...) : imbattable quand on sait qu'une voiture coûte en moyenne 1€ tous les 3 kilomètres.


Nous voilà donc arrrivés à Molsheim (9000 hab) avec sa gare moderne équipée de quais à niveau et d'un superbe garage à vélos abrité et avec une partie sécurisée par digicode. La photo ne provient pas de Molsheim (qui est plein à craquer de vélo) mais du site de la SNCF. Nous empruntons alors la piste cyclable qui nous conduit durant 1500m jusque devant le temple de la consommation, le supermarché Cora. Nous continuons notre route pour arriver à la ferme Maurer.





Des légumes de qualité nous attendent : carottes, céleris, épinard, salades., pommes de terre,... Ils ne sont pas bios mais en 3 ans, ils ont diminué de
80% leurs traitements chimiques sur leurs exploitations et de 50% les traitement de leurs pommiers ! Leurs pommes de terre (200 tonnes par an) n'ont plus aucun traitement "anti-germe". Ceci grâce aux prédateurs naturels (coccinelle, faisan, mésange,...), aux micro organismes et à des techniques innovantes. Ajoutez à cela qu'il sont 2 fois moins cher qu'en grande surface, vous comprendrez aisemment que nous sommes heureux d'y faire nos courses et vous vous demanderez comme nous comment le Cora voisin arrive à vendre ses légumes dégeulasses et hyper chers. Seul bémol, les oeufs qu'ils revendent ne proviennent pas d'élevage en plaine air... dommage !




La carriole chargée, nous pouvons rentrer, cette fois sans détour par Molsheim qui mérite la visite ; piste cyclable, train, et petit sentier : l'itinéraire idéale, c'est un plaisir de faire ses courses dans ces conditions. La prochaine fois nous testerons la cueillette à Dachstein qui appartient aux mêmes exploitants : légumes frais et bas prix sont également au rendez-vous.








samedi 1 novembre 2008

nos courses à domicile

Nous sommes arrivés en Alsace et les choses se compliquent un peu. Nous n'avons plus le Leclerc à 300m et le Biocoop à 1500m. Il y a bien le Point Coop à Urmatt à 4 km et le Super U à Mutzig, à 8 km (accessible en train depuis la gare de Mollkirch à 1km). Mais tout cela n'est pas forcément très pratique et nous ne trouvons pas tout ce que nous voulons. Il faut tout de même souligné :

  • que le rayon bio du superU est relativement bien fourni, avec notamment les produits "Moulins des Moines".
  • que la petite épicerie d'Urmatt se met doucement au bio (dont un super munster) et que le groupe point coop est historiquement attaché à la défenses des producteurs et transformateurs locaux. Acheter à l'épicerie locale est par ailleurs un acte politique et social important et pas forcément ruineux. Enfin, ils sont fort sympathiques : ils proposent toujours un bout de saucisse à Zoltan (végétarien comme ses parents !) qui se laisserait bien tenter !


C'est donc avec plaisir que nous avons découvert qu'ils proposaient un service de vente en ligne et de livraison via, pour Mollkirch, le Point Coop d'Obernai. Cela nous permettera sans doute de faire nos grosses courses qu'il n'est pas toujours évident de promener en carriole et d'acheter le frais à l'épicerie locale, au marché ou directement aux producteurs (que nous recherchons).

Alors que nous étions encore à Perpignan pour nos vacances, nous commandons donc par le site, et programmons une livraison pour notre retour.

Premières bonnes surprises :
- des produits bio y compris en frais
- des prix relativement corrects
- un site simple
- le paiement à la livraison (Carte bleu possible)
- un livreur sympatique qui connait la région et monte les courses à l'étage

Côté négatif :
- pas assez de produits, notamment bio (mais ça va venir !)
- la livraison en grand sac plastique (recyclés pour notre poubelle de cuisine)
- quelques produits remplacés car pas en stock. On a par exemple gagné 1kg de betteraves lunor alors que nous avions commandé 500g de betterave bio. Côté positif, ils nous ont appelé le matin même pour nous demander notre accord.


Bref, ils n'ont rien à envier à Houra et Telemarket, bien au contraire, jusqu'à présent la référence en terme de courses à domicile. Les prix sont souvent moins élevés.

Au final, nous avons eu pour 180€ de courses (dont 10€ de frais de traitement et livraison*). Il est difficile de dire pour combien de temps car nous avons surtout acheté ce qui est stockable, difficile à transporter, et introuvable à l'épicerie locale (comme les litres de lait végétal).

Et quel plaisir de ne pas se prendre la tête dans les rayons !

*on aurait pu acheter pour 200€ de courses et ainsi économiser les frais de port, gratuit au delà de cette somme.

vendredi 24 octobre 2008

on a testé le train de nuit

Aller-retour Strasbourg-Perpignan
en Corail Lunea - sans les vélos

Nous avions en projet de réaliser une petite parenthèse dans nos vacances alsacienne et de nous rendre à l'autre bout de la France, chez le père de Grégory.

Pour celà, nous avions le choix entre 9h de train entre Strasbourg et Perpignan ou 12h en train de nuit Lunéa. Avec les enfants nous n'avons pas longtemps hésité, même si Laurence, qui n'en avait jamais fait l'expérience, était relativement rétissente.

Départ donc dimanche 19 octobre à 20h20 de Strasbourg. Au préalable nous avions pris le TER depuis la gare de Mollkirch, à 20 minutes du Floessplatz. 15 minutes entre les deux trains ; Greg a tout juste le temps d'acheter les billets et nous partons pour le sud. Le train est vieux et le confort est rudimentaire.

Nous nous faisons rapidement contrôlé et l'agent de la SNCF nous installe dans un autre compartiment où nous serons seuls pour la toute la nuit ; ça a des avantages de voyager avec des enfants !


Après le repas rapidement expédié (il se fait tard), Zoltan prend sa couchette et s'endort rapidement dans le drap-duvet SNCF bercé par le roulis du train. Il ne se réveillera que le lendemain matin à une heure de Perpignan. Zya s'endort également facilement mais la nuit est plus agitée : Laurence est obligée de dormir sur la même couchette étroite en PVC et zya n'apprécie pas quand le train s'arrête et réclame à téter à chaque gare ! Le réglage du chauffage n'est pas très fin et il fait vite chaud ; heureusement, la SNCF fourni une petite bouteille d'eau. Nous avons également droit à une oreiller confortable et à un kit parfaitement inutile : bouchons d'oreille, bonbons à la menthe, mouchoirs, serviette rafraichissante et un petit sac poubelle.



La nuit pour nous n'est pas des plus agréables, le train étant relativement bruyant (Greg n'aime pas les bouchons d'oreille qui enlèvent à l'oreille sa fonction d'équilibre du corps ; alors sur une couchette en hauteur dans un train en mouvement !) mais nous arrivons tout de même à dormir et nous sommes heureux lorsque nous ouvrons les yeux le matin et que nous apercevons le soleil se lever au-dessus des étangs et de la mer.

Après une nuit sur les rails, nous arrivons à 8h30 à Perpignan et profitons pleinement de notre journée de vacances - impossible après 900 km en voiture dont le corps mets plusieurs jours à se remettre !


Après des vacances plus qu'agréables grâce à l'accueil de nos hôtes qui nous ont fait découvir leur nouvelle région d'adoption, Laurence ne veut plus repartir. Nous prolongeons ainsi notre voyage de quelques jours, visitant le fort de Bellegarde à la frontière espagnole, l'étang au flamand roses (sans flamands roses) de Canet en Roussillon, le palais des rois de Majorque à Perpignan, le château de Salses,... Greg, son père et Zoltan profitent même du temps particulièrement clément pour se baigner !

Mais il faut bien repartir et nous choisissons de nouveau la solution train de nuit, qui n'est pas parfaite mais qui permet de voyager et d'avaler les kilomètres, presque sans s'en rendre compte. Notre "voiture" n'ayant plus de chauffage, nous voyageons en première classe et avons ainsi droit à des banquettes larges en tissu : le grand luxe ! Zoltan dort, comme à l'aller, durant près de 11 heures et le temps d'une nuit nous quittons le soleil du Languedoc pour découvrir les sommets enneigés des Vosges ! A noter que, à l'aller comme a retour le train s'est arrêté dans la nuit (changement de chauffeur ?) mais qu'il n'y a pas d'arrêt entre minuit et environ 6heures du matin : personne ne monte ou descend du train, donc pas de bruit dans les couloirs !

Bilan plus que positif donc y compris au niveau du prix (un petit peu plus élevé qu'en corail classique mais moins qu'en TGV) :
  • Avec la carte "enfant+" nous avons voyagé à 3+1 bébé pour 300€ l'aller-retour.
  • L'aller-retour en tarif Prem's pour un couple s'élève à 180€
Et vous voulez encore partir en vacances en voiture ?



Si nous n'avions qu'un regret, ce serait de n'avoir pas pris les vélos qui voyagent aisément en Lunéa. La location de bicyclettes à Canet plage était hors de prix (18€ la journée pour des vélos pas sensationnels - contre 8 à 10€ en vendée !)




vendredi 17 octobre 2008

première sortie alsacienne


Sous la pluie et face au vent




Nous venons d'emménager pour quelques temps en Alsace, plus précisément à Mollkirch, au centre de vacances du Floessplatz. Aujourd'hui le temps est incertain mais nous décidons néanmoins de nous rendre à Mutzig, à près de 10km, avec Zoltan en carriole pour faire quelques courses et passer une partie de l'après-midi à la bibliothèque. Le chemin (parfaitement balisé par le Club Vosgien) qui relie le centre de vacances à la gare d'Heiligenberg-Mollkirch est génial : rapide, relativement roulant, et sans trop de bosses et trous : le Triban trail et la carriole se comportent bien sur ce genre de chemin.


  • l'exercice serait plus périlleux avec un vélo type Triban road, quoique réalisable ;
  • par contre je n'aimerai pas me balader avec mon gamin en siège vélo sur ce genre de chemin : on perd énormément en stabilité, d'autant plus si l'enfant est assez lourd et commence à bouger ; avec la carriole, pas de problème de stabilité.
On aurait pu décider de prendre le train mais je décide de poursuivre à vélo. La deuxième partie du trajet est plus chaotique bien qu'agréable au départ, toujours en sous-bois. L'arrivée sur Gresswiller se révèle par contre être un véritable sacerdoce : le chemin est en plein vent et est composé de gros cailloux ; je souffre, le matériel aussi !

Le retour se fera en vélo également, mais par la route que je décide de tester : pas la nationale interdite aux vélos bien sûr, mais la route de la vallée de la Bruche. Et là, déception ! Entre Mutzig et le floessplatz, il n'y a pas de piste cyclable (alors qu'il y en a une jusqu'à Urmatt). Je partage donc difficilement la route avec les automobilistes, pressés de rentrer chez eux après une journée de travail et qui ont tendance à coller et à dépasser n'importe où. Ajoutez à cela le vent et la pluie... Je regrette de n'avoir pas pris l'option vélo-train. Le pire, c'est que j'ai choisi la seule journée de pluie de la semaine, pour sortir...




dimanche 5 octobre 2008

une chanson bien sympa

samedi 4 octobre 2008

Aujourd'hui il fait froid... on ne sort pas ?

C'est l'automne, les températures chutent et déjà elles avoisinent le 0°C le matin... Alors toujours content d'être sans voiture ? Et bien oui :

En voiture lorsqu'il fait froid :

Je me rappelle des matins où je rentrais dans ma voiture gelée, le volant glacé, les mains aussi après avoir dégivré le par-brise... ça n'a rien de confortable : alors, on met le chauffage à fond !
  • Quand on se déplace à quelques minutes, la chaleur n'a pas le temps de se faire ressentir, et donc, on se les pèle sur tout le trajet ! Qui plus est, un moteur froid consomme plus qu’un moteur chaud (+50% de consommation au premier km ; +25% de consommation au deuxième).
  • Quand on va un peu plus loin, on a vite trop chaud puisqu'on a gardé la veste sur les épaules. Alors soit on s'arrete, on retire une couche, également aux enfants qui étaient pourtant sagement attachés (et endormis !) dans leurs sièges auto. Soit on garde les vestes et on frise le choc thermique en sortant, avec la certitude de choper froid !


En vélo lorsqu'il fait froid :

Pour ce qui est du quotidien, on s'habille en conséquence et les petits dans la carriole sont à l'abri (zoltan va sans doute abandonner son vélo et son followme quelques temps !) Dans tous les cas, que ce soit en voiture, à pieds, à vélo... quand il fait froid, on s'habille chaudement, et puis pédaler, ça réchauffe ! Pour ce qui est des sorties du week-end ; soit on avait prévu une balade en extérieur, et la voiture n'aurait rien changé. Soit on prévoit une visite en musée, château, et autre lieu fermé... et là je ne vois pas le soucis. On prend nos vélos et on y va !
Rapide chek-list pour sortir quand il fait le froid. Même s'il fait très froid, l'effort peut vous faire transpirer : Ne vous couvrez pas trop et choisissez :

- un tee-shirt manches longues qui évacue la transpiration (oubliez le beau Tshirt en coton bio)

- une polaire

- une veste (chaude) coupe vent

- un pantalon adapté (quoique jusqu'à 0°C, je pédale en pantacourt)

- Pensez aussi à couvrir vos extrémités qui se refroidissent plus vite et adoptez :

* des chaussettes adaptées (type Forclaz 400 chez Decathlon)

* des gants fins mais chauds (les moufles ce n'est pas pratique pour freiner)

* un cache oreille ou un bonnet

vendredi 3 octobre 2008

Grossesse et vélo (2) !



Enceinte de Zoltan, je conduisais encore, d'autant que je travaillais. Très rapidement j'ai subi des contractions incessantes lors de mes trajets, qui m'ont valu rapidement un arrêt de travail. Pour Zya, je n'ai jamais rencontré ce problème, même après une journée à vélo... et ce jusqu'au 7ème mois !


Zoltan appréciant beaucoup la bibliothèque, j'ai aimé continuer à l'y emmener, à vélo derrière moi (dans un siège vélo). Durant la grossesse, le vélo m'a longtemps été plus agréable que la marche, d'autant que c'est plus rapide. J'ai limité les autres taches trop fatigantes, ou trop ménagères ! Nous avons aussi profité de nos derniers mois "sans bébé!" pour visiter Dijon et Paris à vélo lors des congés de Greg.


Ce n'est que vers mon septième mois que j'eu quelques difficultés à monter sur un vélo. Enfin plutôt à pédaler, avec un ventre un peu encombrant, et les secousses incessantes. A ce stade, on prend son temps, je m'occupais avec Zoltan à la maison, et les sorties se firent à pieds. Avec un autre vélo, ça aurait été sans doute plus confortable (type vélo hollandais).


Malgré les recommandations des sages femmes pour une femme enceinte, de ne pas trop se bouger, elles réclament tout de même de pouvoir surveiller notre grossesse ; paradoxal, quand on sait qu'il faut se déplacer pour les visites "de contrôle", parfois loin, vu la désertification de l'hôpital public. Au final, Zya n'a pas bénéficié du suivi complet de la grossesse puisque je ne suis pas allée à tous les rendez-vous qui m'exaspéraient plus qu'ils ne me rassuraient sur mon état de santé : tout le monde a déjà entendu parler de l'effet placebo. L'effet nocebo c'est à peu près son contraire. C'est ce qui se passe chaque fois qu'un professionnel de la santé fait plus de mal que de bien en agissant sur l'imagination, les croyances, les fantasmes, et donc l'état émotionnel.

En définitive, je dirais surtout qu'il faut s'écouter, et savoir se reposer quand notre corps le fait ressentir et surtout éviter d'écouter les autres (famille, corps médical,...) qui prétendent savoir mieux que quiconque ce qui est bon pour le bébé !

jeudi 25 septembre 2008

Nous déménageons et nous vendons !

Même si nous ne savons toujours pas où nous irons dans quelques semaines, la maison est vendue et Greg a demandé une mise en disponibilité pour quelques temps. Aussi nous vendons quelques affaires pour financer notre prochain déménagement :

  • materiel de jardin comme neuf (tondeuse, taille-haie, broyeur,...)
  • mobilier de plein air (barbecue) et d'intérieur (chaises)
  • électroménager (frigo, gaziniere)
  • outillage (marteau burineur)
  • loisirs (rollerblade)
  • ...

Le tout en image est visible ici et sur Kijiji

La plupart des affaires vendues sont à retirer à Tonnerre

n'hésitez pas à nous poser des questions : greg2024@aliceadsl.fr

dimanche 21 septembre 2008

Merci la région Bourgogne

A l'occasion des journées du patrimoine et de la semaine de la mobilité, le conseil régional de Bourgogne a proposé un Pass 5 € pour se rendre sur les sites du patrimoine et ainsi se déplacer facilement en TER, en cars et en bus urbains. Le Pass était valable une journée pour des trajets illimités, soit le samedi 20 septembre, soit le dimanche 21 septembre 2008 (que jusqu'à 17h... dommage !). Il permettait à un enfant de voyager gratuitement par adulte payant : autant dire qu'il y avait beaucoup de familles dans le train, rarement aussi chargé le dimanche !
Nous en avons ainsi profité pour (re)découvrir ce dimanche les musées dijonnais, gratuits toute l'année, qui proposaient un certain nombre d'activités et d'animations.
- le musée des beaux arts en pleine restauration
- le planétarium avec une exposition sur les grands singes
- le muséum d'histoire naturelle, toujours aussi attrayant bien que les couloirs étaient étroits au vu de l'affluence
Zoltan était aux anges. Zya a observé déjà beaucoup de choses et a pas mal dormi dans son écharpe de portage. Une belle journée grâce à la région Bourgogne !
Coût de la journée pour 2 adultes - 1 enfant - 1 bébé : 10€
Coût plein tarif habituel : 84€*
Coût avec notre carte enfant plus (hors achat de la carte) : 42€*
* hors trajets en bus sur place 

vendredi 12 septembre 2008

Le choix de notre maison, de notre ville...

La vie sans voiture c'est possible, nous cessons de le montrer et de le démontrer dans ce blog depuis quelques mois. Comme nous avons eu quelques réactions du genre "oui, mais chez moi je n'ai pas tel ou tel service à proximité" ou "c'est pour les riches" ou "il faut habiter en ville"...

Quelques éléments (chronologiques) de réponse :

1. Lorsque nous étions en normandie, en pleine campagne, nous habitions un petit village de 200 habitants et tout se situait entre 3 et 15 kms minimum, sans compter la première gare à 30 km . Mais nous avons fait avec. Certes c'est de l'organisation, du temps,... mais tout était possible, grace au vélo, aux transports en car à 2€ de la seine-maritime,... Nous avons également apprécié la livraison à domicile du supermarché casino (à 12 km) qui se lançait à la même période dans le "bio".





2. Lors de notre dernier déménagement, nous avons fait attention à bien choisir la ville et l'emplacement de notre maison. Pour ce qui est du choix de la commune, nous avons trouvé un juste milieu entre la campagne agréable et son calme, et la ville et ses services. Tonnerre est une ville de 5000 habitants, et des services tel que la bibliothèque, la piscine... Il y a même un petit cinéma et une gare. Et oui, il existe encore de nombreuses communes de moins de 10.000 habitants avec des trains réguliers ! Même si la présence d'école à proximité ne nous préoccupe guère (Zoltan ne va pas à l'école), l'existence de collèges, lycées, clubs de sports peut également être déterminant lorsqu'on a des "ados" si on ne veut pas se changer en chauffeur de taxi (quoi qu'à cet âge, ils peuvent pédaler !). Notre maison, elle, se situe à la limite de la ville, pour ne pas être oppressés par les nuisances du centre ville. Nous avons le bord du canal pour nous balader, la rivière pour se baigner ainsi que la campagne tout autour de nous. Elle se trouve à deux pas du travail de Grégory ! cela évite les déplacements réguliers inutiles. Pour ce qui est d'aller dans de plus grande ville, pour visiter essentiellement (musées, parcs, ...) ou pour accéder à des librairies et autres, il y a le train, les bus départementaux de l'yonne à 2€,...


3. A l'aube d'un nouveau déménagement (notre maison est vendue, mais on ne sait pas encore où nous allons aller), il est clair que notre choix sera guidé par :
  • le prix de l'immobilier (greg travail dans l'animation socioculturelle et laurence ne travaille pas)
  • la présence d'une gare (à moins de 5km)
  • la densité du réseau bus et pistes cyclables
  • l'absence de trop forts dénivelés (zya et zoltan demandant encore à être tirés)
  • la présence de services culturels, bibliothèque principalement, et la richesse du patrimoine et des activités locales
  • la présence de commerces, d'une AMAP ou d'un biocoop, d'un marché,...
Bien évidemment, il faut faire des concessions : il faut s'adapter, peut être se réorganiser, repenser sa vie,... ce qui ne veut pas dire s'enfermer, arrêter de sortir,... bien au contraire. Mais si on veut son grand pavillon et son petit jardin avec sa petite piscine entourés d'une haie infranchissable de thuyas dans un petit village loin de la ville sans pour autant se passer du ciné - Mc Do du samedi soir, effectivement, la vie sans voiture est plus difficilement envisageable (.reste le vélo pour digérer le repas trop gras!) Il reste aussi les taxis, le covoiturage, la location ...
Dans tous les cas, lorsqu'on prend la peine de repenser sa vie sans voiture, on se rend compte qu'on ne perd pas en liberté et en mobilité et après quelques temps sans voiture, le plus dur c'est de subir les voitures des autres, un peu comme la fumée de cigarette... la voiture serait-elle aussi une drogue ?



mercredi 10 septembre 2008

A Paris, les vélos dépassent les autos !

C'était il y a un an !
retour sur nos vacances 2007


On a voulu profiter de quelques jours de congés de Greg pour visiter Paris et ses musées. On a souvent traverser l'Ile de France du temps où nous avions une voiture et même la capitale mais en souterrain entre deux trains lors de nos trajets Normandie-Lyon. On ne s'y était cependant jamais arrêté ; c'est déjà bien assez pénible de rouler ou de prendre le métro, sacs sur le dos, alors si on avait du se garer, se perdre dans Paris pour voir des peintures de machin chouette et cie... Mais Zoltan adore les musées, prendre le train, et aller voir sa tata Marjo !

Alors, nous y sommes allés. On a pris un pass deux jours, et ... on a visité :
  • le Trocadéro et la Tour Eiffel sans y monter (la flemme de faire la queue)
  • Le musée de la marine
  • Le musée du quai Branly
  • la grande galerie de l'évolution (cher et non compris dans le pass)
  • le musée d'Orsay surtout pour admirer la réhabilitation exemplaire de cette ancienne gare
  • le musée du Louvre, le jardin des Tuilleries et l'obelisque de la concorde
  • le centre pompidou, pas que pour les escaliers mécaniques
  • la conciergerie et la crypte du parvis de Notre Dame
Le pass a donc largement été rentabilisé et permet en plus de ne pas faire la queue à chaque musée. Zoltan a lui été émerveillé et en redemande.


1er jour : départ de Tonnerre en train avec les vélos. Arrivée en gare de Paris Bercy, on chevauche nos bicyclettes, on se perd un peu et nous arrivons tant bien que mal au jardin des plantes (la piste cyclable était coupée à plusieurs reprises par des travaux). Laurence, qui est enceinte de 6 mois, porte Zoltan sur le siège enfant, à l'arrière du biclou, Greg porte les sacs sur le dos et le porte-bagage (nous n'avions pas encore nos sacoches Vaude). Nous regagnions le soir Bièvre en RER, où habite la soeur de Greg. Les agents de la SNCF ont failli refuser que nous montions dans la rame avec les vélos (interdits en heure de pointe). Il n'était que17h00 mais il y avait déjà beaucoup de monde comme de toute manière à tout heure de la journée (mais ils bossent pas ces parisiens ??).

2ème jour : Un peu refroidie par la journée de la veille, Laurence ne souhaite pas prendre les vélos. Au programme visite du quartier du Trocadéro et de ses musées. Qu'est ce qu'on a pu marcher ! Si nous avions eu les vélos on aurait pu enchainer deux autres musées (homme et égouts de Paris) que nous n'avons pu visiter faute de temps (ils faut dire que les musées ferment tôt : dernière visite à 16h00 pour les égouts !)

3ème jour : On reprend les vélos pour pouvoir enchainer Orsay - le Louvre - Tuilleries - Beaubourg - Notre Dame. Passée l'épreuve du RER (sans trop de souci à l'aller au départ de la petite gare de Bièvres). Quel bonheur : en moins de temps qu'il faut pour le dire, on va d'un musée à un monument ou à un parc, on va à la supérette faire trois courses pour le midi,...

En conclusion, à Paris le vélo, ce n'est pas toujours pratique (ça ne vaut pas Dijon) et inadapté au déplacement en vélo + remorque, qui n'aurait de toute manière jamais pris le RER. La solution siège-vélo était en-cela idéale pour ces quelques jours. On a du optimiser nos journées, trajets et visites et on a eu parfois des difficultés à entrevoir où il fallait rouler ; "trottoir ? route ? piste cyclable ! ... attention les travaux ! Aïe, c'est un sens interdit !". Mais dans tous les cas, on va plus vite que les autos. Je ne me serais pas vu prendre la voiture, les bouchons, tout ça pour ... se garer 200 mètres plus loin (et encore !) et payer un parking hors de prix. Il est bien évidemment possible de combiner métro plus déplacements à pieds, mais il aurait été difficile de demander à Zoltan (quatre ans à l'époque) de marcher sur de longues distances puis dans les musées sans rechigner.

» Télécharger la carte des itinéraires cyclables (mise à jour de février 2008) au format Pdf (3 Mo)

vendredi 29 août 2008

la galère

A force de dire du bien de la SNCF et de vanter le vélotrain, on pourrait croire que nous ne sommes pas objectifs, que nous avons adopté une ligne d'écriture particulièrement valorisante pour l'entreprise publique ; que nenni ! Il faut dire que jusqu'ici, nous avons eu très peu de problèmes de déplacement par le train, que ce soit avec ou sans nos vélos.

Je dis bien jusqu'ici ; car ce vendredi, j'ai connu la galère des transports ! Je devais me rendre à Bordeaux pour un entretien et avait réussi à trouver un aller-retour dans la journée. Passons sur le fait que, tout seul donc sans réduction et en achetant son billet au dernier moment, le prix de l'aller-retour était particulièrement prohibitif.

Vendredi 5h45, j'attends donc à la gare de Tonnerre le TER qui doit me conduire à Paris : 5 minutes, 10 minutes,... les trains de fret défilent devant nos yeux mais point de TER et point d'information du chef de gare, alors que celui-ci peut suivre l'avancée des trains sur son ordinateur de contrôle. La journée commence bien ; je commence même à me demander si je fais bien de faire cet aller-retour et si je ne ferais pas mieux de retourner me coucher. Le TER arrive enfin, il arrive même à rattraper un peu de son retard avant Paris ; il s'agit d'un train neuf équipé de prises : je vais pouvoir brancher mon portable et travailler : il ne sera pas dit que j'aurais perdu ma journée !

Arrivé à Paris, changement de gare sans encombres de "Gare de Lyon" à "Montparnasse", même si les tapis roulant ne fonctionnent pas (dommage j'aurais bien essayé le rapide à 9 km/h : ça doit décoiffer!). Alléché par toutes les publicités "Wifi en gare" et devant transmettre un document important à mes collègues à Tonnerre, j'ouvre mon portable et essaie de me connecter en vain : je découvre avec effroi qu'internet en gare est payant et qu'il me faut acheter une carte de 20min de communication à 3€ au bureau de tabac. Pas trop cher mais une fois activées mes 20 minutes, je découvre qu'elles doivent être utilisées dans la journée : 3€ pour envoyer un mail... l'arnaque !

Le TGV pour Bordeaux est annoncé à quai que 10 minutes avant le départ et une foule hétéroclite d'étudiants, de chefs d'entreprise, de familles avec plein de marmots et de centre de vacances se rue sur les deux rames qui relient la capitale d'Aquitaine. Les sacs s'entassent dans les racks à bagages trop étroits, puis inévitablement dans le couloir, nous obligeant à quelques tours de contorsion pour regagner nos places (heureusement que je n'ai pas pris mon vélo : je n'aurais pas pu le faire monter à bord) . Là, force est de constater, que dans ce bon vieux TGV atlantique il n'y a pas de prise de courant pour se "brancher". Mes 1h15 de batteries ne me permettent pas de regarder le film que j'avais prévu de visionner et il est impossible de recharger sur les prises aspirateur du couloir (il doit s'agir d'une prise européenne comme dans les campings). Tant pis, j'ai pris également de la lecture... mais 3heures de TGV tout seul s'est long ; et le voisin, un cadre BCBG, n'est pas très bavard.


Voilà pour l'aller. J'arrive en gare de Bordeaux Saint Jean après un "arrêt inopiné en plein evoie" et essaie de trouver où me diriger : il n'y a même pas un plan du quartier affiché en gare ! J'ai bien imprimé mon itinéraire la veille mais il s'agit de l'orienter correctement pour ne pas partir à l'opposé ! Avant de quitter la gare, je fais un détour par les toilettes : 50 cents le pipi ça fait cher et le comble c'est qu'il n'y a rien pour s'essuyer les mains... grrr. Direction l'entretien, il fait chaud, je suis en nage mais j'arrive à l'heure après avoir avalé rapidement mon repas et changé de chemise.

Ce qui ne devait pas arriver, arriva : mon entretien dura longtemps, trop longtemps et je redécouvre le soleil Bordelais à 15h00 alors que mon train est à 14h58 ; aucune chance d'autant que j'ai 1/2 heure de marche ! Tant pis, je fais un peu de tourisme et arrive en gare à 16h00 pour prendre le TGV de 16h30. Là, je tente de changer mon billet et j'apprends que celui-ci ne vaut rien, une fois le train parti et que si je veux prendre le TGV suivant, il me faut reprendre un billet au plein tarif. D'ailleurs d'après l'agent au guichet, je ne peux prendre que le TGV de 18h30, tous les précédents étant complets ! Forcément je m'énerve de ces nouvelles conditions de ventes des "billets loisirs" et je me vois expliquer que celles-ci sont écrites sur la pochette à billet qui m'a été remise lors de l'achat de celui-ci : ma fibre écolo en prend un coup, moi qui refuse toujours ces pochettes à billets qui sont un gaspillage de papier et qui ne servent à rien !

Tant pis je monte dans le train et voyage sur les strapontins disposés entre les voitures : le train est bien bondé, mais si j'avais voulu, il restait bien quelques places. Le contrôleur poinçonne mon billet sans sourciller... ouf ! Par contre même constat qu'à l'aller : pas assez de place pour les bagages, toilettes vieillottes et crades,... et surtout pas de prises pour mon portable : encore 3h ça va être long ! Je tente le branchement dans les toilettes : le portable se recharge 5min, puis plus rien ; je renouvelle l'opération deux-trois fois mais la batterie ne se recharge à peine. Sans doute un problème d'ampérage ! Alors je lis, je mange (un bon sandwich végétarien acheté en gare au sous-sol), et prends mon mal en patience ; d'autant qu'avec le monde et le chargement des bagages en gare de Bordeaux, le train a pris 15 minutes de retard qu'il ne rattrapera pas !



A Paris, je cours comme un malade dans les couloirs du métro, et réussi à attraper le dernier train pour... Laroche-Migennes qui s'arrête dans toutes les gares, ou presque, et qui lui non plus n'a pas de branchement électrique sous les sièges. Arrivé dans la gare Icaunaise à 22h30, j'ai trois solutions :
  • dormir sur un banc de la gare jusqu'à 6h le lendemain en sachant que je n'ai pas pris de pull ;
  • marcher durant 40 km, soit 6 heures de marche ;
  • faire du stop, en pleine nuit.
Je choisi la troisième, non pas la moins dangereuse et la plus aléatoire en raison de l'heure tardive mais de toute manière si passé minuit je suis toujours à Migennes, il sera toujours temps de trouver un coin pour dormir. La circulation est rare à cette heure : une voiture toutes les 5 à 10 minutes tout au plus. A 23h00, je suis toujours sous mon lampadaire à tendre mon pouce lorsque je vois revenir une voiture croisée 5 minutes plus tôt... qui se rend à Tonnerre et qui me propose aimablement de m'y déposer : sauvé !

Je suis tellement crevé que je m'endors en voiture durant quelques minutes. Mon chauffeur providentiel me dépose devant la maison : la journée aurait pu être pire !

Conclusions de la journée : Pour des questions économiques et stratégiques, il est vrai que beaucoup de gens ont l'impression que la SNCF a tendance à trop miser sur le TGV au détriment des trains circulant sur des petites et moyennes lignes. Et bien je peux dire que sur l'ensemble des TER pris cette année sur les régions Rhône-Alpes et Bourgogne notamment, la grande majorité disposait d'un plus grand confort que le TGV Atlantique : allées espacées et colorées pour circuler agréablement à l'intérieur sans encombre d'une rame à une autre. Des sièges vraiment confortables. Un véritable espace pour allonger et détendre ses jambes entre les fauteuils. Des prises électriques à portée de main pour brancher son portable ou recharger son mobile durant le trajet. Des porte manteaux d'appoint pour accrocher ses vêtements. Une bonne aération et circulation de l'air au niveau des jambes et non au niveau des vitres. Une lumière non agressive par compartiment passager. De vrais espaces bagages et vélos. Des tablettes bien étudiées pour lire, déposer son matériel ou sa nourriture. Des accoudoirs non fixés. Des coins assis "à quatre" comme dans le TGV... et aucune nuisance sonore (roulement extrêmement silencieux, aucun grincement d'essieux gênant, bruit de moteur camouflé).

samedi 26 juillet 2008

Géorando liberté

J'ai acheté récemment pour le boulot le DVD Géorando Liberté, édité par l'IGN, afin de préparer mes sorties et mon camp VTT avec "mes ados".

Le logiciel possède la france entière au 1:100 000 (1 cm = 1 km), ce qui est largement suffisant pour la plupart des randos et déplacements cyclo.

Pour les parties VTT sur chemins, il est possible de télécharger des dalles au 1:25 000 (1cm = 250 m). Ces dalles sont relativement chères (1,5€ les 100km2) mais permettent de retrouver sur son écran les célèbres cartes Séries Bleues et Top25. Finies dès lors les cartes (de plus en plus chères) de l'IGN que l'on plie et que l'on replie, qui prennent l'eau, se déchirent,...







Les points forts :
  • Le prix du DVD est relativement faible (25,00€) comparé aux précédents produits IGN/Bayo
  • la france entière au 1:100 000 c'est hyper pratique et largement suffisant pour 80% des utilisations
  • les feuilles de route reprenant les informations importantes (distances, dénivelés, altitude, temps de marche) de la randonnée sont claires, intéressantes et facilement imprimables, exploitables et paramétrables
  • à priori, le DVD est compatible GPS - non vérifié car je n'ai toujours pas compris l'utilité de ces m.... électroniques

Les points faibles du produit :
  • Les dalles sont chères et le prix n'est pas dégressif
  • l'utilisation n'est pas forcement intuitive
  • le produit est utilisable sur un seul ordinateur
  • les frontaliers devront acheter des cartes supplémentaires pour leurs balades dominicales
  • ça rame un peu au démarrage ; je n'ai pourtant pas un vieux coucou - on dira que c'est (encore) la faute à windows vista
  • la "navigation" en 3D ne rend pas grand chose.


exemple de feuille de route synthétique :



mercredi 23 juillet 2008

2 ans déjà !

En parcourant nos papiers administratifs, nous nous sommes aperçu que nous avons vendu notre voiture le 23 juillet 2006, ce qui fait tout juste :

deux ans sans voiture !
si on exclut les 3 mois avec la twingo achetée pour la naissance de Zya et revendue très vite



Entre temps et suite au Grenelle de l’Environnement, le gouvernement a mis en place un système de bonus-malus pour les émissions de CO2, une sorte de taxe carbone qui aboutit à verser de l’argent aux automobilistes qui achètent des voitures émettant moins de 130 g de CO2/km, et jusqu'à 1000 € pour les véhicules émettant moins de 100 g CO2/km. Si nous appliquons cette échelle, combien le gouvernement devrait-il nous verser pour n'avoir pas ou peu émis pendant deux ans de CO2 dans le cadre de nos déplacements à pieds ou à vélo ? Car faut-il le rappeler, lorsqu’on se déplace uniquement à pieds ou en vélo, on émet 0 gramme de CO2 par kilomètre et en transport collectif, pas beaucoup plus. Une voiture soit-disant écologique en produira, elle, plus de 15 tonnes durant sa durée de vie ! Mais bien évidemment à nous le gouvernement ne donne rien ; il préfère donner de l’argent « aux pollueurs », aussi écologiques soient-ils !



Heureusement, le cours du pétrole augmente, ce qui s'est traduit par une augmentation de 50 cents au litre (+ 50%) en deux ans. Quoi qu’en disent les médias, ce n’est pas qu’une mauvaise nouvelle. Cette hausse historique doit être l’occasion de repenser la société fondée sur le tout bagnole, de relocaliser l’économie, de privilégier les transports en commun et le vélo...


mercredi 9 juillet 2008

avantage train... toujours !

Objectif du jour : récupérer un mini-bus à Joigny pour les animations et camps estivaux du centre social pour lequel je travaille. Habituellement, une collègue me monte avec sa voiture personnelle et je redescend le mini-bus : ce qui fait sur la route au retour un minibus et une voiture avec une seule personne dedans ; écologiquement désastreuse cette solution l'est aussi économiquement. C'est ce que nous allons démontrer.
  • solution 1 : 1 agent fait l'aller en train, le retour en mini-bus
  • solution 2 : 2 agents font l'aller en voiture, 1 fait le retour en voiture, l'autre en minibus
Afin d'écarter toute polémique, nous prendrons comme durée du trajet 1h00 pour les deux solutions. Il faut en fait compter 1h06 pour le véhicule de porte à porte contre 33 à 45 min pour le train, de gare à gare (auxquelles il faut ajouter, pour être honnête 2 fois dix minutes).
  • niveau personnel : 1 agent contre 2, le calcul est vite fait ! 2 agents multipliés par deux heures de boulot coûtent à la collectivité environ 70€. Si je fais l'aller-retour seul, je ne coûte (que) 42€. Et encore je suis gentil, je ne compte pas dans le calcul le temps sur place pour compléter le contrat, établir l'état du véhicule,...
  • niveau frais de transport : Un aller simple pour Joigny coûte 8,60€. En appliquant le barême de remboursement des frais kilométriques en vigueur dans la fonction publique, l'aller-retour en véhicule personnel coût à l'employeur (0,23 cts x 53 km x 2) 24,38€.

La solution 1 (train) fait gagner à la collectivité 43,78€ ; CQFD !

En sachant que cette économie vaut également pour aller rendre le véhicule et que nous louons un minibus quasiment à chaque vacances ce changement d'habitude fait économiser plus de 330€ à ma collectivité... que je vais m'empresser de réclamer en prime de fin d'année !


Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? à vrai dire je n'en sais rien ; la voiture est tellement ancrée dans nos habitudes de déplacement, même après 2 ans sans voitures ! Il aura fallu que ma collègue attende un heureux évènement qui lui interdit de faire trop de route pour nous ouvrir les yeux sur ce fonctionnement abérant !

Pour revenir sur ma petite journée vélotrain, c'est quand même chouette d'être payé à prendre le train et à pédaler d'autant plus que comme j'étais en forme, je me suis arrété à Migennes et effectue les 7 derniers kilomètres en vélo dont un très agréable au bord de l'Yonne. Il y avait en effet un changement de train et de l'attente à Migennes, et comme je n'aime pas attendre...


Prochain trajet, fin juillet pour rendre le mini-bus,
j'ai presque hâte d'y être !

mardi 8 juillet 2008

Comment commander le Followme ?



C'est une bonne nouvelle, le followme est commercialisé en france par Cyclable. Il le propose à 209€ (hors frais de port) :
  • en vente par correspondance (envoi dans toute l'europe)
  • dans ses deux magasins français à Toulouse et Dijon


Il est bien entendu toujours possible de le commander en adressant un chèque ou virement de 219€ à (bon de commande)


Thomas Weiss
Werkstrasse 18, PF 177
CH-5080 Laufenburg
Switzerland


mardi 1 juillet 2008

Followme... essais concluants !

Nous voilà de retour de notre périple sur le canal du Nivernais. J'ai donc testé le followme sur plus de 100km. J'ai plus qu'apprécié sa stabilité. Zoltan s'amuse à descendre avant l'arrêt, malgré nos interdictions. Il prend son vélo pour un cannasson ! Il fait des accrobaties. Au bout de quelques jours, il retire même ses mains du guidon pour boire. Je me demande comment il n'est jamais tombé! Bon ok, je ne roule pas à vive allure... Un après midi de grande fatigue, Zoltan est remonté dans la carriole, et j'ai fait les 10 derniers kilomètres avec le vélo accroché au Followme (sur du plat), sans soucis.

Pour ce qui est de l'attache, c'est vraiment l'idéal. Arrivé au camping, on détache le vélo, et Zoltan fait des tours, infatiguable ; chose qui ne serait pas possible avec un vélo suiveur. La première fois que j'ai eu à mettre et enlever son vélo, je n'ai pas eu à m'y reprendre maintes fois... c'est très simple, si Zoltan met son vélo bien en face de celui de l'adulte. Il peut même le retirer lui même, chose qui lui est tout de même interdite, par crainte que le vélo adulte lui tombe dessus, surtout lorsque les sacoches sont pleines !

Greg a repris Zoltan, son vélo et l'attache (28kg l'ensemble tout de même) pour les deux dernières étapes. ... Il nous faudrait une 2ème attache pour l'axe de roue, pour en avoir un sur chaque vélo : c'est en effet ce qui a demandé le plus de temps, 3 minutes. Pas encore trop pénible ! (avis de greg)

A Dijon, puis de retour à Tonnerre, la confiance aidant, Greg a testé le matériel en faisant quelques pointes de vitesse (record de 36km/h avec sacoches chargées !) et en testant les trottoirs, escaliers larges (non n'appelez pas SOS enfants maltraités !) et autres passages techniques ou pouvant être éprouvant pour le matériel. L'ensemble vélo adulte - followme - vélo enfant réagi bien et les vélos et fixations ne souffrent pas.


Pour résumer, il est tout a fait possible et agréable de rouler :
  • avec followme, vélo et enfant derrière
  • avec followme et sans l'enfant
  • avec folllowme (repliage en 30 secondes) replié et l'enfant pédalant à côté
  • sur n'importe quel chemin (penser au garde-boue sur le vélo adulte !)
Pour finir, voici un comparatif des différentes solutions que nous avions envisagé :

Read this document on Scribd: comparatif

mardi 24 juin 2008

Un guide très utile



La communauté d'agglomérations du Grand Dijon vient de publier un guide du cycliste urbain particulièrement complet ; on y retrouve en autre :
  • Pédaler : les bonnes raisons ;
  • Conseil et devoirs du cycliste ;
  • Lutte contre le vol ;
  • Equipement, éclairage, accessoires ;
  • Transporter enfants et courses ;
  • Double sens cyclable
  • Assurances ;
  • Vélo et météo ;
  • Vélo sur la chaussée, tourner à gauche, prendre un giratoire, risques courants
  • ...

dimanche 22 juin 2008

le parcours

Greg avait ses congés, et souhaitait prendre l'air. Nous n'attendions que le Followme pour notre périple. Nous avions compté 10 jours pour nous balader tranquillement le long du canal du Nivernais. Vendredi est arrivé, le Followme aussi, et plus qu'une semaine pour parcourir les queslques 190 kms qui séparent Auxerre (canal côté Seine) à Decize (côté Loire). Ce n'est pas grave, les affaires sont prêtes, le train pour Auxerre est à 18h... on est parti !
Durant une semaine nous parcourerons le canal et ses 133 écluses, avec Zoltan sur son Followme tout neuf principalement derrière moi Laurence, et Zya en carriole derrière le vélo de Greg.

En attendant plus de détails, voici notre parcours :






Auxerre-Vincelles : 12 km
camping des Ceriselles




Vincelles-Pousseaux : 41 km
camping sauvage


on aurait pu camper à Coulanges sur Yonne quelques kilomètres avant ou à l'origine à Chatel Censoir pour raccourcir l'étape.




Pousseaux -Clamecy : 8 km
camping municipal

étape courte pour profiter de la ville de Clamecy




Clamecy - Chitry les Mines : 31 km
camping de l'Ardan

possibilité de pousser jusqu'à Corbigny (+ 3km de côte)





Chitry les Mines - Chatillon en Bazois : 32 km
les roulottes du bazois

à l'origine étape divisée en deux (2 fois 16 km) avec nuit à l'étang de Baye





Chatillon en Bazois - Panneçot : 20 km
camping municipal



Panneçot - Cercy la Tour : 16 km
camping municipal


Cercy la Tour - Decize : 15 km

étape courte pour profiter de la ville de Decize et reprendre le train pour Dijon








Voici les dénivelés, relativement faibles hormis entre Chitry les Mines et Chatillon en Bazois :
(source : http://www.amis-canal-nivernais.com)



Note importante :
les kilométrages donnés sont d'écluse à écluse d'après le site "Tour de la Bourgogne à vélo" ; il convient d'ajouter quelques kilomètres à chaque étape pour avoir le kilométrage réel (liaison jusqu'au camping, visite des villages, courses,...). De plus certaines étapes, vu l'état du chemin de halage, nous avons préféré prendre la route (nous en reparlerons) ce qui peut allonger les distances. Pour information avec le week-end à Dijon nous avons réalisé en tout 250 km.

Nous reviendrons plus en détail sur "nos conditions de route"
(état du chemin, météo, qualité des campings, visites,...) dans un prochain article



vendredi 20 juin 2008

Dernière étape

Cercy la tour - Decize : 16 km


C'est le dernier jour et il fait beau. Toute la famille a le moral. Greg propose sournoisement de prendre le train à Cercy la Tour mais bien entendu tout le monde s'y oppose : on a fait tout ça, on ne va pas faire demi-tour à 16 km de la loire !

C'est donc dans la bonne humeur que la petite famille reprend la véloroute agréable et roulante qui mène jusqu'à Décize. Greg et Zoltan font une pause pour photographier un petit pont canal :



Pour rejoindre Laurence partie devant, le duo profite de la qualité et du plat (légèrement descendant ?) de la véloroute pour monter à plus de 35 km/h. Le convoi vélo-followme est très stable ; Zoltan mouline comme un malade mais s'éclate et ils rejoignent très vite Zya endormie dans sa carriole et sa maman.

Et c'est rapidement l'arrivée à Decize avec la dernière écluse. Le temps de lancer un dernier "ciao" aux italiens que nous avons suivis depuis Chatillon en Bazois et nous voici à Saint léger des Vignes (à 800m de la dernière écluse) pour contempler la Loire, magnifique cours d'eau sauvage (photo1), avec tous ses oiseaux. Après avoir pique-niqué entre canal et Loire nous rejoignons la ville de Decize en empruntant un pont magnifique au-dessus de la vieille Loire (photo2), contournons les remparts (photo3), traversons la place du marché et sa tour (photo4), où Laurence manque de se faire écraser par un maraicher qui ne sait pas se servir de ses rétroviseurs en reculant.








Nous quittons Decize sans passer par son camping (Laurence est pressée de regagner Dijon) et notre périple se termine ainsi. Nous prenons un train confortable et accessible aux vélos qui nous mène dans la capitale de la Bourgogne où nous passerons le week-end. Nous aurons donc parcouru plus de 200km en 8 jours durant lesquels nous avons fait 15 heures de vélo, ce qui représente une moyenne de 13 km par heure (pas si mal vu le chargement, la météo, l'état de la véloroute à certains endroits et les quelques côtes).



Quelques jours après notre retour à Tonnerre ,
Zoltan demande : "Quand est-ce qu'on fait le tour du monde ?"

Affaire à suivre ?...

jeudi 19 juin 2008

7ème étape : dur, dur

Panneçot - Cercy la Tour = 20km

On quitte le petit village (trop ?) calme de panneçot ce vendredi matin sous le soleil et par la même occasion, on quitte le chemin de hallage impraticable. La véloroute emprunte de petites routes sans circulation mais pas toutes plates. On attaque dès le 1er kilomètre par une longue côte qui coupe les jambes de Laurence qui a pris ce matin la carriole. Le poids de Zoltan sur son followme se fait sentir dès que la route s'élève un peu ; heureusement il pédale tant qu'il peut et aide bien Greg. Nous traversons quelques hameaux et quelques fermes, éloignés des grands axes routiers. La tranquillité, la pureté de l'air et la douceur des paysages inviteraient volontier à faire l´acquisition de vieilles maisons de pays, mais l'éloignement des premières petites villes obligerait à acquérir une voiture !



Après 8 kilomètres difficiles (mais largement faisables !), la véloroute retrouve le canal et ses écluses. Nous arrivons peu avant le repas à Cercy la tour, une sympathique petite ville où il doit faire bon vivre. Traversée de nombreux cours d'eau la citée dispose de tous les commerces sur place et de nombreuses commodités (gare SNCF sur la ligne Nevers-Dijon, écoles, bibliothèque, piscine estivale,...). Le petit camping est tout simple, pas cher et les sanitaires sont propres et de qualité.