Bienvenue

Bienvenue sur notre blog .. Vous trouverez sur ces quelques pages notre expérience quotidienne durant trois années sans voiture. Nous espérons que celle-ci vous aidera à sauter le pas ou en tout cas à réduire vos trajets automobiles et pourquoi pas votre empreinte écologique.


Bonne visite !

mardi 24 juin 2008

Un guide très utile



La communauté d'agglomérations du Grand Dijon vient de publier un guide du cycliste urbain particulièrement complet ; on y retrouve en autre :
  • Pédaler : les bonnes raisons ;
  • Conseil et devoirs du cycliste ;
  • Lutte contre le vol ;
  • Equipement, éclairage, accessoires ;
  • Transporter enfants et courses ;
  • Double sens cyclable
  • Assurances ;
  • Vélo et météo ;
  • Vélo sur la chaussée, tourner à gauche, prendre un giratoire, risques courants
  • ...

dimanche 22 juin 2008

le parcours

Greg avait ses congés, et souhaitait prendre l'air. Nous n'attendions que le Followme pour notre périple. Nous avions compté 10 jours pour nous balader tranquillement le long du canal du Nivernais. Vendredi est arrivé, le Followme aussi, et plus qu'une semaine pour parcourir les queslques 190 kms qui séparent Auxerre (canal côté Seine) à Decize (côté Loire). Ce n'est pas grave, les affaires sont prêtes, le train pour Auxerre est à 18h... on est parti !
Durant une semaine nous parcourerons le canal et ses 133 écluses, avec Zoltan sur son Followme tout neuf principalement derrière moi Laurence, et Zya en carriole derrière le vélo de Greg.

En attendant plus de détails, voici notre parcours :






Auxerre-Vincelles : 12 km
camping des Ceriselles




Vincelles-Pousseaux : 41 km
camping sauvage


on aurait pu camper à Coulanges sur Yonne quelques kilomètres avant ou à l'origine à Chatel Censoir pour raccourcir l'étape.




Pousseaux -Clamecy : 8 km
camping municipal

étape courte pour profiter de la ville de Clamecy




Clamecy - Chitry les Mines : 31 km
camping de l'Ardan

possibilité de pousser jusqu'à Corbigny (+ 3km de côte)





Chitry les Mines - Chatillon en Bazois : 32 km
les roulottes du bazois

à l'origine étape divisée en deux (2 fois 16 km) avec nuit à l'étang de Baye





Chatillon en Bazois - Panneçot : 20 km
camping municipal



Panneçot - Cercy la Tour : 16 km
camping municipal


Cercy la Tour - Decize : 15 km

étape courte pour profiter de la ville de Decize et reprendre le train pour Dijon








Voici les dénivelés, relativement faibles hormis entre Chitry les Mines et Chatillon en Bazois :
(source : http://www.amis-canal-nivernais.com)



Note importante :
les kilométrages donnés sont d'écluse à écluse d'après le site "Tour de la Bourgogne à vélo" ; il convient d'ajouter quelques kilomètres à chaque étape pour avoir le kilométrage réel (liaison jusqu'au camping, visite des villages, courses,...). De plus certaines étapes, vu l'état du chemin de halage, nous avons préféré prendre la route (nous en reparlerons) ce qui peut allonger les distances. Pour information avec le week-end à Dijon nous avons réalisé en tout 250 km.

Nous reviendrons plus en détail sur "nos conditions de route"
(état du chemin, météo, qualité des campings, visites,...) dans un prochain article



vendredi 20 juin 2008

Dernière étape

Cercy la tour - Decize : 16 km


C'est le dernier jour et il fait beau. Toute la famille a le moral. Greg propose sournoisement de prendre le train à Cercy la Tour mais bien entendu tout le monde s'y oppose : on a fait tout ça, on ne va pas faire demi-tour à 16 km de la loire !

C'est donc dans la bonne humeur que la petite famille reprend la véloroute agréable et roulante qui mène jusqu'à Décize. Greg et Zoltan font une pause pour photographier un petit pont canal :



Pour rejoindre Laurence partie devant, le duo profite de la qualité et du plat (légèrement descendant ?) de la véloroute pour monter à plus de 35 km/h. Le convoi vélo-followme est très stable ; Zoltan mouline comme un malade mais s'éclate et ils rejoignent très vite Zya endormie dans sa carriole et sa maman.

Et c'est rapidement l'arrivée à Decize avec la dernière écluse. Le temps de lancer un dernier "ciao" aux italiens que nous avons suivis depuis Chatillon en Bazois et nous voici à Saint léger des Vignes (à 800m de la dernière écluse) pour contempler la Loire, magnifique cours d'eau sauvage (photo1), avec tous ses oiseaux. Après avoir pique-niqué entre canal et Loire nous rejoignons la ville de Decize en empruntant un pont magnifique au-dessus de la vieille Loire (photo2), contournons les remparts (photo3), traversons la place du marché et sa tour (photo4), où Laurence manque de se faire écraser par un maraicher qui ne sait pas se servir de ses rétroviseurs en reculant.








Nous quittons Decize sans passer par son camping (Laurence est pressée de regagner Dijon) et notre périple se termine ainsi. Nous prenons un train confortable et accessible aux vélos qui nous mène dans la capitale de la Bourgogne où nous passerons le week-end. Nous aurons donc parcouru plus de 200km en 8 jours durant lesquels nous avons fait 15 heures de vélo, ce qui représente une moyenne de 13 km par heure (pas si mal vu le chargement, la météo, l'état de la véloroute à certains endroits et les quelques côtes).



Quelques jours après notre retour à Tonnerre ,
Zoltan demande : "Quand est-ce qu'on fait le tour du monde ?"

Affaire à suivre ?...

jeudi 19 juin 2008

7ème étape : dur, dur

Panneçot - Cercy la Tour = 20km

On quitte le petit village (trop ?) calme de panneçot ce vendredi matin sous le soleil et par la même occasion, on quitte le chemin de hallage impraticable. La véloroute emprunte de petites routes sans circulation mais pas toutes plates. On attaque dès le 1er kilomètre par une longue côte qui coupe les jambes de Laurence qui a pris ce matin la carriole. Le poids de Zoltan sur son followme se fait sentir dès que la route s'élève un peu ; heureusement il pédale tant qu'il peut et aide bien Greg. Nous traversons quelques hameaux et quelques fermes, éloignés des grands axes routiers. La tranquillité, la pureté de l'air et la douceur des paysages inviteraient volontier à faire l´acquisition de vieilles maisons de pays, mais l'éloignement des premières petites villes obligerait à acquérir une voiture !



Après 8 kilomètres difficiles (mais largement faisables !), la véloroute retrouve le canal et ses écluses. Nous arrivons peu avant le repas à Cercy la tour, une sympathique petite ville où il doit faire bon vivre. Traversée de nombreux cours d'eau la citée dispose de tous les commerces sur place et de nombreuses commodités (gare SNCF sur la ligne Nevers-Dijon, écoles, bibliothèque, piscine estivale,...). Le petit camping est tout simple, pas cher et les sanitaires sont propres et de qualité.


mercredi 18 juin 2008

6ème étape : seuls au monde ?

Chatillon en Bazois - Panneçot : 20km

Après la nuit glaciale à Chatillon en Bazois, dans notre bengali (voir étape précédente), et comme le château ne se visite que durant la période estivale, nous reprenons la route, sous le soleil enfin retrouvé. Nous avons roulé 20 kilomètres à bonne allure sur la véloroute, pas toujours impeccable en début d'étape, mais dans l'ensemble plus que correcte.

La matinée, jusqu'à Fleury nous fait suivre les méandres du canal (carte ci-contre). Si nous avions préparé notre étape avec une carte IGN, nous aurions sans doute pris les petites routes, plus directes. Nous aurions ainsi pu traverser quelques villages et hameaux ; A part les rares pénichettes, il faut bien dire que le canal évite soigneusement la civilisation et que nous nous sommes sentis un peu seuls en cette matinée. La halte nautique de Fleury, entre le canal et l'aron, est sympatique et bien entretenue. Toilette, douches et lavabos sont proposés mais il faut faire attention aux horaires d'ouverture si on souhaite avoir de l'eau ! A 100m de la halte nautique, une petite grotte et son ruisseau auraient offert un excellent coin de pic-nic s'il avait fait trop chaud.







L'après-midi se déroule comme le matin, ensoleillé et loin du monde. Nous arrivons en début d'après-midi au camping de Panneçot, qui est lui même relativement isolé mais l'environnement est très sympathique : Zoltan et Greg trouverons même l'occasion de se baigner dans l'Aron. Les tarifs sont attractifs et les sanitaires corrects. Zya, elle aussi, s'est baignée : dans les bacs de lessive où, chose rare, il y a de l'eau réellement chaude. Le camping est quasi désert en ce mois de juin : seuls les touristes allemands et italiens en pénichettes viendront troubler notre quiétude ! Pour le pain, il est bon d'avoir prévu du stock à Chatillon en Bazois, car il n'y a pas de boulangerie à moins de 6km et le livreur est un voleur : il nous a fait payer plus d'un euro pour un pain congelé, trimballé en vrac dans sa voiture crado !

Quelques photos de la journée (d'autres photos dans l'album des vacances) :











La halte nautique de fleury



avec son barrage à aiguilles

et sa grotte (à 100m)


rafraichissante


Arrivés au camping, baignade pour zoltan dans la rivière


et pour zya dans le bac à lessive

mardi 17 juin 2008

5ème étape : ça grimpe !

Chitry les Mines - Chatillon en Bazois : 34 km


Après notre nuit en caravane, nous étions tous d'attaque pour cette journée qui allait nous mener jusqu'aux 16 écluses de Sardy. C'était sans compter sur la pluie qui s'est mise à tomber au moment du départ. Qu'à celà ne tienne ; Zoltan est motivé et de toute manière il n'y a aucune solution de replis : la gare la plus proche étant Clamecy, il n'est pas question de faire demi-tour.





kilomètre 0
Sous la pluie, Laurence n'est pas motivée pour faire un crochet par Corbigny (à 3 km en montée) qui est une jolie petite ville avec de nombreux commerces, un supermarché et un réparateur de vélo. Greg a du s'y rendre au réveil pour le pain et la brioche du petit-déjeûner, comme il n'y a pas de boulangerie à Chitry-le-mines (ou alors bien cachée). La route pour s'y rendre est pas mal fréquentée et la côte pas trop raide est relativement longue. Mais le détour en vaut la peine, la bourgade est sympa avec sa rue commerçante, son abbaye, l'église St Seine, l'ancienne gendarmerie, la tour Madeleine et son petit cours d'eau.



kilomètre 10
Après le passage de superbes écluses en bois et de jolis ponts de pierre dans un paysage paisible sur une véloroute au revêtement particulièrement roulant, nous arrivons aux environs de Sardy, au pied de l'échelle de 16 écluses. On se prépare à une ascenscion éprouvante, mais même pas ! Il y a bien 16 écluses en 4 kilomètres mais le dénivellé est faible et l'endroit est vraiment idyllique (il n'y a pas une écluse à vendre dans le coin ?) ; quelques photos choisies :









kilomètre 14
Nous avons franchi l'échelle des 16 écluses sans problème et arrivons à Port-brûlé, ligne de partage des eaux entre la Seine et la Loire. Nous nous enfonçons un peu plus dans la forêt, longeant le canal en contrebas de la véloroute, au fond d'immenses tranchées. A trois reprises, le canal passe sous terre par les voûtes de la Collancelle (758 m), de Mouas (268 m) et des Breuilles (212 m). Dommage, les tunnels ne sont pas praticables à vélo et ne sont pas accessibles et mis en valeur. Le seul moyen est de les franchir en pénichette de location.



kilomètre 18
Nous arrivons aux étangs de vaux et Baye, lacs articifiels alimentant le canal. Nous souhaitions pouvoir y faire du canoë avec Zoltan à la base nautique et dormir au camping mais le temps n'était pas des plus clément. Nous avons donc simplement pique-niqué au bord de l'eau avant de franchir symboliquement la première écluse du versant Loire et de reprendre les vélos dans l'après-midi.






kilomètre 24
Cette fois, on descend... à vive allure ! La véloroute est en faux-plat descendant, les doubles et triples écluses nous permettent de prendre de la vitesse et nous espérons boucler l'étape rapidement. Mais Zoltan pique du nez sur son vélo : il a tout donné dans l'ascenssion des 16 écluses pour aider Laurence et ne s'était pas préparer psycologiquement à reprendre le vélo cet après-midi. Notre jeune cycliste rejoint donc sa soeur dans la carriole (ça commence à faire lourd, 16 kg de plus !), heureusement derrière le followme, le vélo de zoltan ne bouge pas et nous continuons la route ainsi au plus grand bonheur de Greg qui se voyait mal accrocher le vélo sur la carriole.



kilomètre 34
Sous le soleil, le chateau de Chatillon en Bazois nous accueille à l'issue de cette nouvelle journée de vélo. Le camping municipal n'existe plus et est remplacé par les roulottes du bazois : impossible de planter la tente. Les roulottes sont sympa mais hors de prix ; nous louons donc un bengali : 5€, ce n'est pas cher mais nous n'avons jamais eu aussi froid que cette nuit-là alors même que les températures ne sont pas particulièrement descendues. La supérette est relativement bien fournie ce qui nous permettera de tenir les deux prochains jours, loin de tout commerce et la boulangerie propose une spécialité aux amandes et noisettes pilées, nourissante et excellente... à ne louper sous aucun prétexte.

Cette étape allongée était particulièrement agréable malgré la pluie au départ. Les ouvrages d'art sont nombreux, les écluses en bois magnifiques, l'environnement très sauvage et la véloroute particulièrement roulante : que demander de plus ?




lundi 16 juin 2008

4ème jour : on continue ?

Clamecy - Chitry les Mines : 35 km


Après la journée pluvieuse de la veille, Zoltan a le moral dans les chaussettes et la goutte au nez. Rien de tel pour mettre le doute et Laurence envisage déjà le retour en train à la maison. La grève de météofrance et les informations contradictoires mais plutôt pessimistes des journaux quand à la tendance des prochains jours n'est pas pour favoriser la poursuite du séjour. Dans tous les cas, les pneus de la carriole sont usés jusqu'à la corde et Greg doit monter au Leclerc pour en acheter une paire neuve. On s'accorde donc la matinée pour réfléchir. Finalement, Zoltan veut voir l'échelle d'écluses de Sardy et convainc sa mère de continuer... ouf ; l'honneur est sauf, il ne sera pas dit qu'on a fait demi-tour au bout de 70 km ! On reprend donc les vélos peu avant midi direction Decize. La véloroute est goudronnée, le soleil brille : tout va bien ; nous roulons à bonne allure.

Kilomètre 3
Passé Chevroches et le méandre fossilisé de l'Yonne (nous n'y sommes pas allés : Zya s'endort), plus de véloroute digne de ce nom. Le chemin de halage est pourri : Les nids de poules sont nombreux et emplis d'eau après la pluie de la veille. Nous avonçons pas à plus de 10 km/h pour éviter les secousses dans la carriole. Zya parvient tout de même à s'endormir alors nous poursuivons le chemin.






kilomètre 9
Nous arrivons à Villiers sur Yonne où nous prenons le repas du midi. Le petit village est sympa et la halte nautique nous offre l'eau nécessaire pour la cuisson du repas. Après celui-ci nous décidons de ne pas poursuivre par le long du canal et prenons la route direction Brèves. La côte qui monte sur les plateaux ne nous fait pas rouler plus vite que sur le chemin mais c'est agréable de prendre un peu de hauteur et de sortir de la monotonie du canal. La grande descente sur Brèves fait augmenter notre moyenne horaire.



kilomètre 11
nous reprenons le chemin de halage à Brèves ; celui-ci est malheureusement toujours aussi pourri. La route désormais semble trop s'éloigner et nous avons fait l'erreur de ne pas sortir les cartes IGN de nos étapes. Celà ne nous pousse pas à nous aventurer trop loin du canal. Nous dépassons à faible allure le village de Tannay et croisons un certain nombre de pont-levis que Zoltan s'amuse à traverser et à actionner.




kilomètre 19
Peu avant Saint Didier, nous quittons pour quelques kilomètres le chemin de halage. Nous ne sommes pas mécontents de retrouver le bitume même si c'est au prix de quelques efforts puisqu'il faut grimper un longue côte avant de retrouver le canal... bitumé ! Quel bonheur.






kilomètre 22
Monceau le comte nous accueille avec sa petite épicerie, son lavoir où nous goutons et sa galerie d'art. L'accueil est sympathique. L'eau n'est pas potable au village : à priori de l'arsenic et d'autres choses ragoutantes ; on nous rempli nos gourdes à l'eau minérale et c'est reparti. Nous avons fait à peine 3 kilomètres et tout juste dépassé la scierie de Dirol et la pluie se met à tomber. On se met à l'abri 10 minutes avant de repartir sur la route au coeur de la forêt que nous ne prendrons pas le temps de contempler. Le revêtement de celle-ci n'est pas de la meilleure qualité et nous avançons au ralenti mais nous gardons le moral.


kilomètre 32
Nous avons rejoint le canal depuis quelques kilomètre quand... paf ! Et un pneu, et une chambre à aire de carriole à changer. Greg n'avait pas voulu retarder le départ le matin et s'était dit que les pneus tiendraient bien au moins une étape de plus. Et bien non, et c'est sous la pluie que le changement doit s'opérer, à 3 kilomètres de notre camping. Zya se réveille, on frise la catastrophe ; heureusement Zoltan l'amuse pendant que Greg joue de la pompe.






kilomètre 35
Le château de Chitry les mines nous accueille ; nous traversons le canal et arrivons au camping de l'Ardan à Chaumot toujours sous la pluie. Le gérant (anglais ou hollandais) nous propose une caravane. Zoltan est content et ça nous évitera de monter la tente sous la pluie. Le camping est original, les sanitaires de bonne qualité et bien entretenu, le cadre agréable (même si nous n'avons pas eu l'occasion d'en profiter),... bref si ce n'est les fautes de français sur toutes les affiches, le camping est de bonne qualité. La nuit en caravane va nous permettre de bien dormir avant d'attaquer les 16 écluses de Sardy.



A noter que d'après "la Bourgogne à vélo", entre Clamecy et Saint Didier, la véloroute emprunte des petites routes via Tannay mais nous n'avons pas vu les panneau indicateurs qui nous aurait fait bifurquer du canal et de son chemin usant.





dimanche 15 juin 2008

petite étape sous la pluie !

Pousseaux - Clamecy : 8 km

Après la grosse étape de la veille, nous pouvions espérer arriver à Clamecy rapidement pour profiter de l'écofestival et notamment le salon et marché bio qui se tenaient à la salle polyvalente de cette sympathique petite ville de la Nièvre - car nous avons oublié de vous le dire, mais nous sommes passés dans le département de la Nièvre, la veille en arrivant à Pousseaux. C'était sans compter sur :

  • la pluie incessante. Elle nous a surpris au réveil et nous a obligés à déjeuner sous la tente. Greg nous avait ramené une bonne brioche pur beurre de la boulangerie de Surgy (à 1 km). Le rangement a été rapide. Ne voyant pas d'accalmie à l'horizon et étant donné qu'il n'y avait rien à faire à Pousseaux, nous avons pris le chemin de halage, pas super, sous la pluie qui nous a accompagnés jusqu'à Clamecy.
  • l'interruption du chemin de halage. Deux kilomètres avant l'arrivée, le pannonceau véloroute nous indique de tourner à droite pour emprunter la route et... une méchante côte. Le chemin n'a pourtant pas l'air plus mauvais après qu'avant ! Nous décidons donc de continuer le long du canal. Nous nous arrêtons à l'entrée d'une exploitation agricole (qui vend ses produits à la ferme) pour faire le plein des gourdes : dans notre précipitation du matin nous n'avons pas pris le temps de monter au cimetière de Pousseaux pour faire le plein et nous manquons cruellement d'eau... assez ironique pour un jour de pluie ! Les agriculteurs nous déconseillent vivement de continuer sur le chemin, étroit et boueux, et nous propose de traverser le corps de ferme pour rejoindre la véloroute qui traverse la zone industrielle et commerciale et emprunte des routes qui doivent être particulièrement fréquentées en semaine.
  • le fléchage absurde du camping. Après avoir passé la fin de matinée à l'écofestival, nous décidons peu avant midi de rejoindre le camping, pensant qu'il n'était sûrement pas loin. Nous suivons le fléchage mais commençons à nous inquiéter lorsque nous voyons apparaitre les premiers forts dénivelés. Au final nous avons fait ce trajet de plus de 4 km :


La pluie ayant cessé, nous avons décidé de passer l'après-midi à visiter la ville et bien entendu il est tout à fait possible, en 500m, de s'y rendre rapidement, soit par le chemin de halage goudronné soit par une petite route ouverte aux voitures. L'office du tourisme était fermé ce dimanche ; nous n'avons donc pas eu l'occasion de leur demander l'utilité de ce fléchage à part perdre et décourager les touristes de s'installer au camping qui d'ailleurs ne mérite absolument pas ses deux étoiles (sanitaires d'une autre époque même si propre, terrain non clos, pas vraiment d'arbres ni d'emplacements,...). Le jeune gestionnaire du dimanche est cependant sympathique et nous offre le séchage de nos habits.

Sinon Clamecy est une charmante bourgade
  • on y découvre en hauteur une cité médiévale
  • les ballades au fil de l'eau (canal, yonne,...) sont sympathiques
  • le parc Vauvert est agréable mais interdit aux vélos
  • Zoltan et Laurence ont visité et particulièrement apprécié le Musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland. (avec, entre autre, une exposition sur le barrage à aiguilles).



samedi 14 juin 2008

deuxième jour, grosse étape

45 km - Vincelles - Pousseaux


Après une nuit calme et reposante, la petite famille est en pleine forme. Le déjeuner rapidement avalé et le campement vite replié, nous reprenons la véloroute longeant le canal. Le revêtement est particulièrement roulant et nous avalons les kilomètres sans problème.

En début d'étape nous sommes rejoints par deux cyclos auxerrois partis le matin même pour l'Ardèche ; nous ferons un petit bout de chemin ensemble, échangeant sur nos expériences et projets respectifs. Aux bout de quelques kilomètres, ils décident cependant d'accélérer la cadence - nous nous étions déjà quasi à bloc ! En ce samedi ensoleillé, nous aurions espéré croiser plus de monde sur le chemin, mais ce sera finalement la seule vrai rencontre de la journée. Alors nous avalons les kilomètres et les écluses, qui font parfois un peu mal aux pattes.


kilomètre 20
Après avoir dépasser Mailly la ville (kilomètre 16 - commerces), nous déjeunons à midi à Mailly le Château en bord de rivière, non loin d'un barrage à aiguilles, type de barrage qui nous était jusqu'alors inconnu mais dont nous avons recensé pas moins de dix exemplaires et dont nous découvrirons le fonctionnement lors de notre périple. Nous montons au village par les escaliers. Le panorama est superbe, le village sympathique mais quasi désert ; quant au château, il est privé et on le voyait mieux d'en bas !



kilomètre 25
Nous approchons des rochers du Saussois où nous croisons des varappeurs. Ces rochers de plus de 60 mètres de hauts, face à Méry sur Yonne (commerces, camping), marquent la fin de l'itinéraire aménagé le long du canal. Nous quittons ainsi la belle et plate véloroute pour nous aventurer sur les petites routes heureusement très calme.




kilomètre 31
Nous dépassons Chatel Censoir (tous commerces) où nous devions dormir au camping. Zya dort et la forme est là ; nous en profitons et pédalons, alternativement sur la route et sur les chemins de halage relativement corrects. L'écluse 56, perdue en pleine nature, nous offre un spectacle surréaliste : des dizaines de nains de jardins nous accueillent jovialement !






kilomètre 36
Nous observons au loin le chateau de Faulin, qui ne se visite pas mais dont l'architecture est impressionnante : il ne s'agit pas d'une ruine médiévale comme on en trouve souvent, mais d'un véritable château avec remparts, tour d'angle, donjon,... Pause goûter à Lucy sur Yonne (kilomètre 35) où zoltan trouve des jeux pour enfants et où une gentille grand-mère remplie nos gourdes.






kilomètre 43
Nous observons de nouveau une petite pause - cette fois pour les courses pour le repas du soir - à Coulange sur Yonne.
Greg se charge des courses ; zoltan en profite pour s'amuser (encore !) aux jeux pour enfants et se faire des nouveaux copains... qui a dit que s'il n'allait pas à l'école notre fils serait associable ? Après un débat animé à propos du lieu de campement, nous décidons de ne pas profiter du camping de cette petite ville mais de poursuivre encore quelques kilomètres jusqu'au prochain village.




kilomètre 45
Arrivée à Pousseaux, avec son pont levis et sa halte nautique... sans eau, suite à des dégradations. Il est trop tard pour poursuivre jusqu'à Clamecy ; aussi nous décidons d'installer tout de même la tente. Grégory se chargera de remplir les gourdes d'eau chez l'habitant et au cimetière. Le soir nous nous endormons pas très rassurés, en espérant que le lieu ne sert pas de repaire aux jeunes des villages alentours.
La pluie arrive sur la tente vers 22h00 mais toute la famille dort paisiblement après cette grosse étape.

A suivre...