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mardi 17 juin 2008

5ème étape : ça grimpe !

Chitry les Mines - Chatillon en Bazois : 34 km


Après notre nuit en caravane, nous étions tous d'attaque pour cette journée qui allait nous mener jusqu'aux 16 écluses de Sardy. C'était sans compter sur la pluie qui s'est mise à tomber au moment du départ. Qu'à celà ne tienne ; Zoltan est motivé et de toute manière il n'y a aucune solution de replis : la gare la plus proche étant Clamecy, il n'est pas question de faire demi-tour.





kilomètre 0
Sous la pluie, Laurence n'est pas motivée pour faire un crochet par Corbigny (à 3 km en montée) qui est une jolie petite ville avec de nombreux commerces, un supermarché et un réparateur de vélo. Greg a du s'y rendre au réveil pour le pain et la brioche du petit-déjeûner, comme il n'y a pas de boulangerie à Chitry-le-mines (ou alors bien cachée). La route pour s'y rendre est pas mal fréquentée et la côte pas trop raide est relativement longue. Mais le détour en vaut la peine, la bourgade est sympa avec sa rue commerçante, son abbaye, l'église St Seine, l'ancienne gendarmerie, la tour Madeleine et son petit cours d'eau.



kilomètre 10
Après le passage de superbes écluses en bois et de jolis ponts de pierre dans un paysage paisible sur une véloroute au revêtement particulièrement roulant, nous arrivons aux environs de Sardy, au pied de l'échelle de 16 écluses. On se prépare à une ascenscion éprouvante, mais même pas ! Il y a bien 16 écluses en 4 kilomètres mais le dénivellé est faible et l'endroit est vraiment idyllique (il n'y a pas une écluse à vendre dans le coin ?) ; quelques photos choisies :









kilomètre 14
Nous avons franchi l'échelle des 16 écluses sans problème et arrivons à Port-brûlé, ligne de partage des eaux entre la Seine et la Loire. Nous nous enfonçons un peu plus dans la forêt, longeant le canal en contrebas de la véloroute, au fond d'immenses tranchées. A trois reprises, le canal passe sous terre par les voûtes de la Collancelle (758 m), de Mouas (268 m) et des Breuilles (212 m). Dommage, les tunnels ne sont pas praticables à vélo et ne sont pas accessibles et mis en valeur. Le seul moyen est de les franchir en pénichette de location.



kilomètre 18
Nous arrivons aux étangs de vaux et Baye, lacs articifiels alimentant le canal. Nous souhaitions pouvoir y faire du canoë avec Zoltan à la base nautique et dormir au camping mais le temps n'était pas des plus clément. Nous avons donc simplement pique-niqué au bord de l'eau avant de franchir symboliquement la première écluse du versant Loire et de reprendre les vélos dans l'après-midi.






kilomètre 24
Cette fois, on descend... à vive allure ! La véloroute est en faux-plat descendant, les doubles et triples écluses nous permettent de prendre de la vitesse et nous espérons boucler l'étape rapidement. Mais Zoltan pique du nez sur son vélo : il a tout donné dans l'ascenssion des 16 écluses pour aider Laurence et ne s'était pas préparer psycologiquement à reprendre le vélo cet après-midi. Notre jeune cycliste rejoint donc sa soeur dans la carriole (ça commence à faire lourd, 16 kg de plus !), heureusement derrière le followme, le vélo de zoltan ne bouge pas et nous continuons la route ainsi au plus grand bonheur de Greg qui se voyait mal accrocher le vélo sur la carriole.



kilomètre 34
Sous le soleil, le chateau de Chatillon en Bazois nous accueille à l'issue de cette nouvelle journée de vélo. Le camping municipal n'existe plus et est remplacé par les roulottes du bazois : impossible de planter la tente. Les roulottes sont sympa mais hors de prix ; nous louons donc un bengali : 5€, ce n'est pas cher mais nous n'avons jamais eu aussi froid que cette nuit-là alors même que les températures ne sont pas particulièrement descendues. La supérette est relativement bien fournie ce qui nous permettera de tenir les deux prochains jours, loin de tout commerce et la boulangerie propose une spécialité aux amandes et noisettes pilées, nourissante et excellente... à ne louper sous aucun prétexte.

Cette étape allongée était particulièrement agréable malgré la pluie au départ. Les ouvrages d'art sont nombreux, les écluses en bois magnifiques, l'environnement très sauvage et la véloroute particulièrement roulante : que demander de plus ?




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