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Bienvenue sur notre blog .. Vous trouverez sur ces quelques pages notre expérience quotidienne durant trois années sans voiture. Nous espérons que celle-ci vous aidera à sauter le pas ou en tout cas à réduire vos trajets automobiles et pourquoi pas votre empreinte écologique.


Bonne visite !

vendredi 24 octobre 2008

on a testé le train de nuit

Aller-retour Strasbourg-Perpignan
en Corail Lunea - sans les vélos

Nous avions en projet de réaliser une petite parenthèse dans nos vacances alsacienne et de nous rendre à l'autre bout de la France, chez le père de Grégory.

Pour celà, nous avions le choix entre 9h de train entre Strasbourg et Perpignan ou 12h en train de nuit Lunéa. Avec les enfants nous n'avons pas longtemps hésité, même si Laurence, qui n'en avait jamais fait l'expérience, était relativement rétissente.

Départ donc dimanche 19 octobre à 20h20 de Strasbourg. Au préalable nous avions pris le TER depuis la gare de Mollkirch, à 20 minutes du Floessplatz. 15 minutes entre les deux trains ; Greg a tout juste le temps d'acheter les billets et nous partons pour le sud. Le train est vieux et le confort est rudimentaire.

Nous nous faisons rapidement contrôlé et l'agent de la SNCF nous installe dans un autre compartiment où nous serons seuls pour la toute la nuit ; ça a des avantages de voyager avec des enfants !


Après le repas rapidement expédié (il se fait tard), Zoltan prend sa couchette et s'endort rapidement dans le drap-duvet SNCF bercé par le roulis du train. Il ne se réveillera que le lendemain matin à une heure de Perpignan. Zya s'endort également facilement mais la nuit est plus agitée : Laurence est obligée de dormir sur la même couchette étroite en PVC et zya n'apprécie pas quand le train s'arrête et réclame à téter à chaque gare ! Le réglage du chauffage n'est pas très fin et il fait vite chaud ; heureusement, la SNCF fourni une petite bouteille d'eau. Nous avons également droit à une oreiller confortable et à un kit parfaitement inutile : bouchons d'oreille, bonbons à la menthe, mouchoirs, serviette rafraichissante et un petit sac poubelle.



La nuit pour nous n'est pas des plus agréables, le train étant relativement bruyant (Greg n'aime pas les bouchons d'oreille qui enlèvent à l'oreille sa fonction d'équilibre du corps ; alors sur une couchette en hauteur dans un train en mouvement !) mais nous arrivons tout de même à dormir et nous sommes heureux lorsque nous ouvrons les yeux le matin et que nous apercevons le soleil se lever au-dessus des étangs et de la mer.

Après une nuit sur les rails, nous arrivons à 8h30 à Perpignan et profitons pleinement de notre journée de vacances - impossible après 900 km en voiture dont le corps mets plusieurs jours à se remettre !


Après des vacances plus qu'agréables grâce à l'accueil de nos hôtes qui nous ont fait découvir leur nouvelle région d'adoption, Laurence ne veut plus repartir. Nous prolongeons ainsi notre voyage de quelques jours, visitant le fort de Bellegarde à la frontière espagnole, l'étang au flamand roses (sans flamands roses) de Canet en Roussillon, le palais des rois de Majorque à Perpignan, le château de Salses,... Greg, son père et Zoltan profitent même du temps particulièrement clément pour se baigner !

Mais il faut bien repartir et nous choisissons de nouveau la solution train de nuit, qui n'est pas parfaite mais qui permet de voyager et d'avaler les kilomètres, presque sans s'en rendre compte. Notre "voiture" n'ayant plus de chauffage, nous voyageons en première classe et avons ainsi droit à des banquettes larges en tissu : le grand luxe ! Zoltan dort, comme à l'aller, durant près de 11 heures et le temps d'une nuit nous quittons le soleil du Languedoc pour découvrir les sommets enneigés des Vosges ! A noter que, à l'aller comme a retour le train s'est arrêté dans la nuit (changement de chauffeur ?) mais qu'il n'y a pas d'arrêt entre minuit et environ 6heures du matin : personne ne monte ou descend du train, donc pas de bruit dans les couloirs !

Bilan plus que positif donc y compris au niveau du prix (un petit peu plus élevé qu'en corail classique mais moins qu'en TGV) :
  • Avec la carte "enfant+" nous avons voyagé à 3+1 bébé pour 300€ l'aller-retour.
  • L'aller-retour en tarif Prem's pour un couple s'élève à 180€
Et vous voulez encore partir en vacances en voiture ?



Si nous n'avions qu'un regret, ce serait de n'avoir pas pris les vélos qui voyagent aisément en Lunéa. La location de bicyclettes à Canet plage était hors de prix (18€ la journée pour des vélos pas sensationnels - contre 8 à 10€ en vendée !)




vendredi 17 octobre 2008

première sortie alsacienne


Sous la pluie et face au vent




Nous venons d'emménager pour quelques temps en Alsace, plus précisément à Mollkirch, au centre de vacances du Floessplatz. Aujourd'hui le temps est incertain mais nous décidons néanmoins de nous rendre à Mutzig, à près de 10km, avec Zoltan en carriole pour faire quelques courses et passer une partie de l'après-midi à la bibliothèque. Le chemin (parfaitement balisé par le Club Vosgien) qui relie le centre de vacances à la gare d'Heiligenberg-Mollkirch est génial : rapide, relativement roulant, et sans trop de bosses et trous : le Triban trail et la carriole se comportent bien sur ce genre de chemin.


  • l'exercice serait plus périlleux avec un vélo type Triban road, quoique réalisable ;
  • par contre je n'aimerai pas me balader avec mon gamin en siège vélo sur ce genre de chemin : on perd énormément en stabilité, d'autant plus si l'enfant est assez lourd et commence à bouger ; avec la carriole, pas de problème de stabilité.
On aurait pu décider de prendre le train mais je décide de poursuivre à vélo. La deuxième partie du trajet est plus chaotique bien qu'agréable au départ, toujours en sous-bois. L'arrivée sur Gresswiller se révèle par contre être un véritable sacerdoce : le chemin est en plein vent et est composé de gros cailloux ; je souffre, le matériel aussi !

Le retour se fera en vélo également, mais par la route que je décide de tester : pas la nationale interdite aux vélos bien sûr, mais la route de la vallée de la Bruche. Et là, déception ! Entre Mutzig et le floessplatz, il n'y a pas de piste cyclable (alors qu'il y en a une jusqu'à Urmatt). Je partage donc difficilement la route avec les automobilistes, pressés de rentrer chez eux après une journée de travail et qui ont tendance à coller et à dépasser n'importe où. Ajoutez à cela le vent et la pluie... Je regrette de n'avoir pas pris l'option vélo-train. Le pire, c'est que j'ai choisi la seule journée de pluie de la semaine, pour sortir...




dimanche 5 octobre 2008

une chanson bien sympa

samedi 4 octobre 2008

Aujourd'hui il fait froid... on ne sort pas ?

C'est l'automne, les températures chutent et déjà elles avoisinent le 0°C le matin... Alors toujours content d'être sans voiture ? Et bien oui :

En voiture lorsqu'il fait froid :

Je me rappelle des matins où je rentrais dans ma voiture gelée, le volant glacé, les mains aussi après avoir dégivré le par-brise... ça n'a rien de confortable : alors, on met le chauffage à fond !
  • Quand on se déplace à quelques minutes, la chaleur n'a pas le temps de se faire ressentir, et donc, on se les pèle sur tout le trajet ! Qui plus est, un moteur froid consomme plus qu’un moteur chaud (+50% de consommation au premier km ; +25% de consommation au deuxième).
  • Quand on va un peu plus loin, on a vite trop chaud puisqu'on a gardé la veste sur les épaules. Alors soit on s'arrete, on retire une couche, également aux enfants qui étaient pourtant sagement attachés (et endormis !) dans leurs sièges auto. Soit on garde les vestes et on frise le choc thermique en sortant, avec la certitude de choper froid !


En vélo lorsqu'il fait froid :

Pour ce qui est du quotidien, on s'habille en conséquence et les petits dans la carriole sont à l'abri (zoltan va sans doute abandonner son vélo et son followme quelques temps !) Dans tous les cas, que ce soit en voiture, à pieds, à vélo... quand il fait froid, on s'habille chaudement, et puis pédaler, ça réchauffe ! Pour ce qui est des sorties du week-end ; soit on avait prévu une balade en extérieur, et la voiture n'aurait rien changé. Soit on prévoit une visite en musée, château, et autre lieu fermé... et là je ne vois pas le soucis. On prend nos vélos et on y va !
Rapide chek-list pour sortir quand il fait le froid. Même s'il fait très froid, l'effort peut vous faire transpirer : Ne vous couvrez pas trop et choisissez :

- un tee-shirt manches longues qui évacue la transpiration (oubliez le beau Tshirt en coton bio)

- une polaire

- une veste (chaude) coupe vent

- un pantalon adapté (quoique jusqu'à 0°C, je pédale en pantacourt)

- Pensez aussi à couvrir vos extrémités qui se refroidissent plus vite et adoptez :

* des chaussettes adaptées (type Forclaz 400 chez Decathlon)

* des gants fins mais chauds (les moufles ce n'est pas pratique pour freiner)

* un cache oreille ou un bonnet

vendredi 3 octobre 2008

Grossesse et vélo (2) !



Enceinte de Zoltan, je conduisais encore, d'autant que je travaillais. Très rapidement j'ai subi des contractions incessantes lors de mes trajets, qui m'ont valu rapidement un arrêt de travail. Pour Zya, je n'ai jamais rencontré ce problème, même après une journée à vélo... et ce jusqu'au 7ème mois !


Zoltan appréciant beaucoup la bibliothèque, j'ai aimé continuer à l'y emmener, à vélo derrière moi (dans un siège vélo). Durant la grossesse, le vélo m'a longtemps été plus agréable que la marche, d'autant que c'est plus rapide. J'ai limité les autres taches trop fatigantes, ou trop ménagères ! Nous avons aussi profité de nos derniers mois "sans bébé!" pour visiter Dijon et Paris à vélo lors des congés de Greg.


Ce n'est que vers mon septième mois que j'eu quelques difficultés à monter sur un vélo. Enfin plutôt à pédaler, avec un ventre un peu encombrant, et les secousses incessantes. A ce stade, on prend son temps, je m'occupais avec Zoltan à la maison, et les sorties se firent à pieds. Avec un autre vélo, ça aurait été sans doute plus confortable (type vélo hollandais).


Malgré les recommandations des sages femmes pour une femme enceinte, de ne pas trop se bouger, elles réclament tout de même de pouvoir surveiller notre grossesse ; paradoxal, quand on sait qu'il faut se déplacer pour les visites "de contrôle", parfois loin, vu la désertification de l'hôpital public. Au final, Zya n'a pas bénéficié du suivi complet de la grossesse puisque je ne suis pas allée à tous les rendez-vous qui m'exaspéraient plus qu'ils ne me rassuraient sur mon état de santé : tout le monde a déjà entendu parler de l'effet placebo. L'effet nocebo c'est à peu près son contraire. C'est ce qui se passe chaque fois qu'un professionnel de la santé fait plus de mal que de bien en agissant sur l'imagination, les croyances, les fantasmes, et donc l'état émotionnel.

En définitive, je dirais surtout qu'il faut s'écouter, et savoir se reposer quand notre corps le fait ressentir et surtout éviter d'écouter les autres (famille, corps médical,...) qui prétendent savoir mieux que quiconque ce qui est bon pour le bébé !